L’armée du début du Moyen Âge était composée d’environ un tiers de chevaliers à cheval, de quelques soldats professionnels, et le reste était constitué de paysans qui étaient enrôlés pour la bataille. Les soldats portaient ce qu’ils avaient à leur disposition ; la plupart étaient vêtus d’un justaucorps en cuir avec des anneaux en fer. Ils portaient un bouclier de combat pour une meilleure protection.
Cuirasse en plaques de cuir épai
Réplique authentique d’une cuirasse lamellaire en cuir médiéval précoce, comme il a été porté par les Germanics, sla...
Le chevalier typique portait des jambières en acier sur les jambes. Sur le haut du corps, la première couche de vêtements destinée à protéger du haubert d’acier était faite de poils feutrés ou de coton matelassé. Ce vêtement particulier est aujourd’hui appelé gambison. Le haubert d’acier riveté constituait la seconde couche de protection du haut du corps et s’étendait souvent jusqu’à mi-cuisse ou sous les genoux. Cette armure pouvait peser entre 9 et 30 kilos, en fonction de la somme d’argent que le chevalier pouvait donner à l’artisan. Les pièces les plus légères étaient naturellement plus chères.
gambison
gambison rembouré bras amovibles, col haut fermé à l'avant avec cinq lanières de cuir avec des boucles en métal. to...
Le haubert était sujet à la rouille, aussi un jeu était-il imaginé pour débarrasser la pièce de la corrosion. On plaçait du sable et du vinaigre dans un sac avec la cotte de mailles et on le lançait d’un côté et de l’autre entre les soldats. Cette protection était insuffisante pour protéger de l’épée, de la lance, du fléau, de la masse et de la hache. Plus tard au cours du siècle, une coiffe en cotte de mailles appelé camail a été développée pour protéger la tête.
camail acier galvanisé
Camail en acier galvanisé anneaux de 9 mm Environ 2kg
Camail en acier couvrant bon pour le combat
bien dimensionné couvrant entièrement le cou et les épaules. utilisés jusqu'à la fin du moyen âge, parfois avec u...
Les armures en cotte de mailles ont été utilisées par les derniers Romains et par certaines tribus germaniques envahissantes, notamment les Goths. L’armure en cotte de mailles a conservé sa popularité parmi la noblesse de l’Europe médiévale jusqu’à ce que, au 13e siècle, l’armure en plaques commence à être utilisée à la place, offrant une meilleure protection. Ce changement était dû au fait que la pointe acérée d’une épée ou d’une flèche pouvait traverser la cotte de mailles.
COTTE DE MAILLE acier brossé
Cotte de maille en acier brossé marron foncé arrivant à mi-cuisse anneaux de 10 inoxydables teinte mat, poids de 11 à...
cotte de maille alu
Cotte de maille faite d'anneaux de 10 en aluminium inoxydable et legère à porter teinte mat, : 120/130cm de tour de poitrin...
cotte de maille acier galvanisé anneaux de 9mm
Cotte de maille en acier au carbone de haute qualité, tissé 4 en 1.Disponible en tailles: L, XL, XXL.Détails:- Diamètre i...
Les casques ont également évolué, passant de modèles simples à de grands seaux en métal, puis à de grandes pièces sculptées pour dévier les flèches. Par la suite, les casques ont été assemblés au reste de l’armure.
Grand heaume du 14ème siècle 1.6mm d'acier
La réplique proposée ici est faite d’acier de 1,6 mm avec une croix en laiton. Les différentes parties du casque sont to...
heaume bourguignon
heaume bourguignon, en acier épai riveté, décoré au laiton visière amovible EN RUPTURE DE STOCK
L’armure complète, qui pouvait peser jusqu’à 30 kilos, est apparue au 14e siècle. Les plaques d’armure étaient bien conçues, et les chevaliers pouvaient encore garder une agilité surprenante. Si un chevalier en armure tombait de son cheval, il pouvait facilement se relever sans aide. Il existe des anecdotes et des descriptions de guerriers qui, portant une armure, faisaient la pitre et d’autres exercices dans les moments de calme.
Les armures mettaient davantage l’accent sur la déviation des projectiles et le renforcement des zones les plus exposées aux coups. Plus tard sont apparus des modèles plus élaborés de plaques d’armure avec des gravures, qui étaient plus cérémoniels et prestigieux que pratiques.
L’armure représentait un coût élevé pour le chevalier, car il devait payer son propre équipement et son écuyer.
La fabrication d’armures était un commerce rentable, et même les armures d’occasion prenaient une grande place sur le marché médiéval. Pendant les batailles, les troupes du camp victorieux pouvaient saisir de grosses sommes d’argent en dépouillant et en prenant les armures des chevaliers morts.
